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 Jill Strömblad ~

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Jill Strömblad

Jill Strömblad
Membre

Informations
N° Identité: #3181101S


Jill Strömblad ~  Vide
MessageSujet: Jill Strömblad ~    Jill Strömblad ~  Icon_minitimeVen 24 Aoû - 20:39

Strömblad Jill

Nom : Strömblad
Prénom : Jill
Surnom : Aucun pour le moment
Sexe : Féminin
Age : 19 ans
Lieux et date de naissance : Niflheim, 7 mai
Compléments

Niveau Social : Juste pauvre
Métier : Clown des rues
Relations Familiales : Jill a de bonnes relations avec les membres de sa famille. Elle est proche de sa mère, s'entend bien avec son beau père et adore plus que tout son frère en qui elle a une confiance absolue. On dit qu'elle a un fiancé, mais elle n'a que très peu de souvenirs de lui.
Relations Amicales : Hormis son frangin, elle traine toujours avec deux amis : Alphonse, le meilleur ami de son frère qui l'apprécie beaucoup beaucoup et Adrianne, sa camarde fille avec qui elle est assez complice. Jill est quelqu'un de sociable donc elle n'a pas vraiment de mal à se faire des amis.

Maladies/Allergie : Jill possède une mauvaise vue qui ressemble à de la myopie. Elle ne voit bien que de près et encore. Souvent elle ne discerne que le contour grossier et les couleurs des choses, surtout de loin.
Manies : Assise, Jill bouge son pied en permanence quand ses jambes sont croisées. Sinon, elle aime quand les choses sont rangées à leur place et pas ailleurs.
Traitement : Elle possède des lunettes d'aviateur dans lesquelles ont a incrusté des verres correcteurs (super bidouillage) afin qu'elle puisse mieux voir son environnement, mais elle ne les porte pas souvent.

Groupe : Plébéien
Passion : Jill aime bien fabriquer des choses avec les objets qu'elle trouve ici et là. Ses lunettes sont alors indispensables.
Aime : Amuser les enfants habillée en clown, aider les gens, découvrir de nouvelles choses, bouger...
N'aime pas : Les regards hautains des nobles, tout ce qui grouille, le manque de volonté, de pas arriver au bout d'une chose, les eaux trop profondes car elle ne nage pas bien...
Phobies : Elle n'a pas peur de grand chose, ou alors de se retrouver seule. Oui, elle ne le supporterait pas...
Secret : Elle affirme qu'elle se contente de sa vue floue, mais en réalité elle espère que celle-ci va s'améliorer rapidement. Jill a terriblement peur de finir aveugle.
Rêve : Se lever un matin et dire à sa famille "Bon, on s'en va !". Jill rêve de voyager, de découvrir le monde ! Et pour cela, elle ne peux pas se permettre de perdre la vue.

Orientation : N'est pas fixée car elle n'a jamais eu de vraie relation.
Particularité : Elle a tendance à se prendre un peu trop pour une justicière.
Autre ? Nope ~


Descriptions

Physionomie


Je dois admettre, décrire ma soeur n’as rien de facile, je dirais même que ça m’écorche la bouche. Mais pour le bien de tous, je vais essayer de rester objectif. Donc, quand tu la vois pour la première fois, tu remarques qu’elle n’est pas très imposante. C’est vrai, la taille de Jill n’égale pas celle des mannequins que l’on peut voir défiler… ni même ceux en plastique dans les vitrines. A mon sens, elle doit mesurer à vue d’œil 1m60, peut-être un peu plus ou un peu moins. Nous n’avons jamais pris le temps de nous mesurer à vrai dire. Mais je pense qu’elle se situe dans ces zones-là. Pardon, tu trouves que ça lui donne un petit côté fragile ? Certes, elle n’a rien d’une géante, mais il serait imprudent de la prendre pour une petite chose chétive. Derrière ce gabarit se cache une sacré force. C’en est même surprenant, on se demande où elle la cache. Mais je peux te certifier que si tu la cherches, tu vas le sentir passer. Bizarrement, elle a développé seule des prises de catch qui peuvent faire bien mal. Non vraiment, éviter de l’irriter. Pourtant elle possède une silhouette légère et plutôt délicate. Mais celle-ci est gâchée par sa peau couverte d’imperfections. Que veux-tu, en tant que plébéiens il n’est pas simple de garder un teint impeccable. Ici et là on retrouve cicatrices et bleus éparpillés sur son corps. Mais la plus belle et la plus marquée se situe dans sa nuque. Celle-ci est visible, en particulier parce qu’elle a les cheveux courts. D’ailleurs, avoue-le, c’est ce qui t'a sauté aux yeux ? En même temps, c’est compréhensible, qui se balade avec un bout de pelouse sur le haut de crâne !! Bah elle, elle aime bien. Si bien qu’elle se débrouille pour entretenir cette couleur devenue son signe distinctif. Faut dire aussi, sa coupe n’est pas vraiment commune non plus. A l’arrière, ça ressemble à un carré plongeant et à l’avant, deux mèches biens plus longues encadrent son visage avec une frange qui lui tombe devant les yeux. En parlant de ses yeux, elle possède un très beau regard. C’est certainement la chose la plus belle chez elle. D’un beau émeraude à t'ensorceler, je te le promets. Il est accentué par de longs cils noirs. Mais tout ceci n’est qu’une parade qui dissimule la vérité. Aussi beau soit-il, son regard lui donne bien des inconvénients. En effet, Jill possède une vision désastreuse. D’après ce qu’elle nous a expliqués, elle voit flou et ne discerne que les contours. Sa plus grande peur est de finir aveugle… Ce qui serait bien triste, alors que ses yeux sont si expressifs. Comme le reste de son visage tu me diras. Bon, peut-être pas son petit nez, mais ses pommettes et ses lèvres si. Celles-ci sont d’ailleurs d’un joli rose, quand elles ne sont pas recouvertes de poussière. Mais si son visage est finement dessiné, les autres parties de son corps ne sont pas en reste. Bon, c’est vrai, elle est un peu trop maigre, mais elle n’y est pour rien, la pauvre. Nous le sommes tous au premier étage. Malgré tout, elle est assez musclée, enfin, ce qu’il faut quoi, ses bras ne ressemblent pas à des brindilles en gros. Hein ? Sa poitrine ? Euuuuh… bah, j’ai jamais vraiment fait gaffe, je suis son frère bordel !! Faut demander ça à d’autres… Mais d’après un ami, elle n’a rien d’une planche à pain et s’en sort plutôt bien de ce côté-là, je n’en dirais pas plus. Sa taille est plus ou moins marquée, ou bien est-ce parce qu'on discerne un peu ses côtes comme beaucoup ici. Ses jambes, malgré sa taille sont plutôt élancées. Et ce n’est pas dû à un quelconque artifice, non. Ici, les vêtements qui mettent en valeur telle ou telle partie du corps n’existent pas. On est déjà bien contents de pouvoir se vêtir. Mais, et c’est la deuxième chose qui claque quand on la voit, elle porte très souvent une veste orange qu’elle put s’acheter après deux ans d’économie et de dur labeur. Elle en prend grand soin et celui qui ose la tâcher passera un très mauvais quart d’heure.


Mentale


Ma sœur, si je devais la décrire avec un seul adjectif, je la dirais pétillante. Ouais, ça lui correspond bien je trouve. Jill est quelqu’un d’enjouée et souriant malgré notre situation. C’est le genre de personne qui préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Elle est optimiste et tente toujours de voir le bon côté des choses. Parfois, ça peut taper sur le système comme comportement, mais dans le fond ça fait du bien. On ne rigole pas toujours à la plèbe, alors de la bonne humeur comme ça, ça remonte le moral des troupes. Un vrai bout en train, très sociable et extravertie. Souvent par contre, elle a tendance à se prendre pour un justicier en herbe et fonce toujours dans le tas, prête à aider les plus malheureux. Très impulsive, elle réfléchit rarement avant d’agir, ce qui est très énervant. Elle ne se pose aucune question sur l’instant et il n’est pas rare qu’elle se retrouve dans des situations complexes. Fière et protectrice, elle ne demande jamais d’aide aux autres, donc ne t’attend pas ce qu’elle vienne te voir pour régler ses problèmes personnels. Mais elle, de son côté, se mêlera des tiens sans se gêner. Donc, si tu la rencontres, surveille-la où tu risques de la perdre de vue la seconde suivante. L’ennui avec ça, c’est qu’elle est totalement inconsciente de ses limites. Pour elle, avec de l’ambition, de la volonté et du courage, aucun obstacle n’est infranchissable. Et elle, elle regorge de ses trois choses, donc avec du temps et un peu de patience, elle pense atteindre tous les buts fixés. Idéaliste ? Des pieds à la tête malheureusement. Mais ce qui lui donne la force de ses convictions est l’espoir. Quand elle n’en aura plus, alors sa carapace de joie et de bonne humeur presque constante se brisera. Je redoute plus que tout ce moment car elle pourrait sombrer dans une grande dépression et s’effondrer pour de bon. Alors, quoi qu’il arrive, je maintiendrais toute forme d’espoir qu’il existe au premier étage, ainsi, elle gardera son entrain et ses sourires si lumineux. Pour le moment, je ne l’ai jamais vue se noyer dans un torrent de larmes. Après, je pense qui lui arrive de pleurer, comme tout le monde, mais elle se cache, ainsi, personne ne s’inquiète pour elle. Si seulement elle pouvait réaliser l’importance de sa propre existence aux yeux des autres… Toutefois, je l’ai déjà vue verser des larmes de joie. Certes, elle essaye de se retenir mais y arrive rarement. Dans ce cas-là, il est si tentant de la taquiner. Bien sûr, elle réagit mal quand on la titille, de même quand on la complimente sur un trait de sa personnalité ou sur son physique. Pourquoi ? Parce qu’elle ne sait pas comment se comporter face à ça. Sauf si ce sont des enfants. Elle les adore. Pleine d’énergie et dynamique, passer du temps avec eux, lui permet de se défouler, de se changer les idées. Elle les écoute et discute avec eux, leur donne des conseils et des recommandations… alors qu’elle est la première à faire n’importe quoi, je te jure. S’ils font des bêtises, elle les disputes, et s’ils sont des victimes, elles les rassurent puis les engueulent. D’après elle, c’est pour forger leurs caractères, qu’ils se battent au lieu de fuir et ainsi ils pourront avancer dans la vie. Malgré ses égards de conduites, elle essaye tant bien que mal d’être un modèle pour eux afin qu’ils ne perdent pas l’espoir d’une vie meilleure. Toutefois, elle peut se montrer rude dans ses propos parfois, et ce avec n’importe qui. Jill est très franche, au point de se montrer blessante, ce qui lui donne un petit côté de rude et violent. Enfin, elle sait aussi se montrer violente du point de vue physique. Comme dit plus haut, elle part au quart de tour, et parfois, ça dérape, son agressivité prend le dessus et ça peut faire mal. Tu la cherches, tu la trouves, c’est tout. Bon, il lui arrive de temps en temps de faire preuve de maturité, dans les pires situations souvent. Au final, je vois en Jill quelqu’un de bon, d’honnête et de courageux, mais qui ne sait pas se contrôler. Elle peut paraitre si sèche et si désagréable… Je ne saurais dire si elle est ou non responsable. Une chose est sûre, elle est bien plus jolie quand elle sourit. Une beauté qui ne tient qu'à une fil ~

Biographie


Jill Strömblad ~  24vo5ld

Un soir, mon père fut en retard. J’avais l’habitude de l’accueillir à 20h00 tapante sur le seuil de notre porte. Mais ce jour-là, je l’attendis, assis dans le couloir menant à l’entrée, les genoux serrés contre ma poitrine. Je n’étais qu’un petit garçon de huit ans et je craignais qu’il ne soit arrivé quelque chose au seul membre de ma famille qui me restait. Ma mère avait été emportée par la maladie deux ans de cela. Faute de moyens, nous n’avions pas pu la sauver et rien depuis ne comblait ce manque dans ma petite poitrine. Si mon père devait disparaitre, je disparaitrais avec lui. Alors que les minutes défilaient, des larmes perlaient au coin de mes yeux rougis. J’avais si peur. Mais soudain, un cliquetis distinctif se fit entendre. On venait de tourner la clé dans la serrure qui servait plus de décoration qu'autre chose. Je reniflai et essuyai mes joues humides du revers de ma manche sale. Sans attendre je me levai et fixai la porte avec insistance. Une voix que je connaissais bien pesta contre ce maudit panneau de bois qui lui opposait de la résistance et finit par le pousser violemment. Il entra dans notre modeste demeure et manqua de tomber avec toute la force utilisée pour pousser la porte. Mais je le rattrapai avant qu’il ne s’écroule et il me remercia. Il posa sa main sur ma tête et m’ébouriffa les cheveux, souriant. Inquiet, je lui demandai la raison de son retard. Là, il me regarda dans les yeux et s'écarta que je puisse voir ce qui se cachait derrière lui. Une femme à la chevelure d’or et aux yeux saphirs se tenait sur le perron. Son teint était frais et malgré la saleté de ses vêtements, elle était véritablement éblouissante. Puis je remarquai ces petits doigts qui agrippaient fermement sa robe au niveau de sa cuisse. Doucement, une petite bouille un peu plus jeune que moi apparut. Contrairement à la femme, ses cheveux étaient roux et ses iris d’un beau vert. Il s’agissait d’une petite fille d’environ sept ans. Toutes deux entrèrent dans notre maison. Surpris, je tirai sur le manteau de mon père, réclamant des explications.

- Je te présente Villemo, ta nouvelle maman et Jill, sa fille, ta petite sœur.

Ainsi je rencontrai pour la première fois les deux personnes qui partageraient mon petit quotidien. Mon père me raconta qu’il avait rencontré Villemo en allant chez le médecin un an plus tôt. Il eut un véritable coup de foudre pour cette belle secrétaire blonde. En tant qu’ouvrier sur des chantiers périlleux, il faisait régulièrement des visites pour se tenir au courant de sa santé. Tel un adolescent dans la fleur de l’âge, il ne cessait de la regarder dans la salle d’attente, admirant sa grâce et sa beauté. Mais en tant que simple plébéien vivant non loin du ghetto à l’est de la ville, il n’osait adresser la parole à cette charmante créature. L’argent qu’il gagnait, il le dépensait pour subvenir à nos besoins et payer le médecin. Mais, vraisemblablement, il la croisa quelques temps plus tard au second étage ailleurs que sur son lieu de travail à elle. Elle le reconnut et vint discuter avec lui. Comme il l’imaginait, elle était douce et gentille, mais paraissait triste et tourmentée. Pour comprendre ce qui la troublait, il décida de s’en rapprocher. Il découvrit avec étonnement qu’elle habitait également au premier étage et faisait partie du même groupe que lui. Les rendez-vous s’enchainèrent, et malgré cette distance qu’elle mettait entre eux, il en tomba éperdument amoureux. Un sentiment réciproque et il l’invita à emménager chez nous. Le fait qu’elle ait une fille ne le gênait guère. Au contraire, il se faisait une joie d’avoir un second enfant et espérait qu’elle et moi formions un bon duo. Je l’avoue, cette idée de famille recomposée ne me plaisait pas beaucoup au début. J’avais la vive impression qu’il trahissait ma défunte mère, et moi-même à l’occasion. Je m’efforçai de renier Villemo de toutes mes forces. Je ne lui parlais presque jamais, refusais de goûter ses semblants plats et essayais d’accaparer mon père. Quant à Jill, il était hors de question que je me rapproche de cette fille. Jamais ne la considérerai comme ma sœur, ni même de ma famille. Jamais elle ne me volera mon père. En parlant de cette gamine, en plus de la détester par principe, je n’arrivais absolument pas à la cerner. Elle avait toujours l'air maussade, souriait peu, manquait d’un profond intérêt pour son environnement. Quand on me forçait à lui tenir compagnie, je lui proposais de venir jouer au ballon dans la rue et elle me suivait sans aucune énergie. Alors, irrité, je lui demandais ce qu’elle aimait faire. Elle me répondait qu’elle ne savait pas et ça avait le don de me taper sur le système. Non, décidément je ne la supportais pas. Nous devions nous partager la même chambre à mon grand désespoir. Une nuit, je la surpris assise à la fenêtre. Son regard se perdait le long des immeubles qu’on voyait de chez nous. Et cette manière de rester éveiller à scruter les alentours se reproduisait presque tout le temps. Alors, je dormais tourné de l’autre côté afin de ne plus voir sa face sans expression. Quoique, en y regardant de plus près, ce n’était pas totalement vrai. Son visage baigné par le clair de lune semblait si triste… A croire qu’elle attendait quelque chose, quelque chose qui n’arrivait pas. Elle me faisait de la peine plus qu’autre chose. Et étrangement, devant cette mine chagrinée et ses yeux brillants, je l’appréciais un peu plus.


Comme la plupart des enfants du niveau 1, nous n’allions pas à l’école. Comme nos parents travaillaient à la sueur de leurs fronts, nous passions tout notre temps ensembles. Peu de gens se promenaient dans ces quartiers mal famés, mais quand on était nés ici, on prenait quand même le risque, afin de vivre un peu. Je fermais, ou plutôt bloquais la porte d’entrée, ne possédant pas de clé. Mais, après tout, qu’y avait-il à voler chez nous ? Nos vêtements sales ? Le peu de nourritures qui trainait dans un coin de placard crasseux ? Le salaire de mon père était bien loin des sommets, et celui de Villemo aussi. Pourtant, elle bossait à l’étage au-dessus. Toutefois, vivant dans celui dans dessous, le médecin en profitait pour la sous payer. Donc, la journée, je rejoignais un bon ami, trainant derrière moi ce boulet aux cheveux roux. Quand je la présentai à Alphonse pour la première fois, elle le salua de façon très distinguée, ce qui nous étonna. Nous nous rendions tous les trois dans une usine à moitié brulée du sud. Mon paternel n’aimait pas beaucoup que je traine par là-bas, mais bon, comme dit précédemment, vue notre situation, nombreux enfants se baladaient dans ses rues. N’ayant rien à voler, ils n’étaient pas la principale cible des voleurs et autres brigands de bas étages. Cette grande bâtisse en partie cramée servait de squatte aussi bien pour nous que pour d’autres pauvres. Toutefois, il n’était pas simple de marcher en compagnie de Jill. Maladroite au possible, elle ne cessait de se cogner ici et là, de se prendre les pieds dans tous les éléments qui jonchaient le sol. Une vraie calamité. Néanmoins, nous atteignons chaque fois notre but. Là nous jouions et racontions nos histoires, ou plutôt nos trépidantes aventures au ghetto. Bien sûr, nos petits exploits comme chaparder une pomme de terre étaient glorifiés afin de devenir de véritables exploits. Jill nous écoutaient avec attention, les yeux grands ouverts. A mon humble avis, elle nous admirait et nous posait des questions. Contents de savoir nos récits intéressants, nous nous faisions une joie de lui répondre tout en mimant nos actions passées. Et plus nous nous rendions à l’usine, plus elle se montrait loquasse. D’un côté ça m’énervait. Je trouvais qu’elle prenait un peu trop ses aises avec nous. De l’autre, elle devenait un peu intéressante, la statue silencieuse devenait lourde à force. Le soir, nous rentions chez nous en laissant Alphonse chez lui. Là, nous attendions nos parents et allions nous coucher le soir car la journée nous avait épuisés. Enfin, coucher était un bien grand mot. La demoiselle se tenait une bonne partie de la nuit debout devant la fenêtre, toujours à chercher une chose du regard. Curieux, je décidai un soir de lui demander ce qu’elle attendait. Cela faisait près d’un an que nous vivions sous le même toit, j’espérais qu’elle se confie à moi, que je puisse satisfaire ma curiosité. Je me levai de mon matelas troué et vint à côté d’elle, me faisant une petite place à sa droite. Avant de lui poser la question, je pris une grande inspiration et chercha les bons mots. Puis finalement, je lui demandai cash. Sans même essayer d’éluder la question ou même de réfléchir, elle me répondit :

- Mon père.

Jill Strömblad ~  2iieb00

A la suite de cette réponse, je me posai beaucoup de questions à son sujet. Après tout, mon père à moi n’était pas réellement le sien, du point de vue biologique bien sûr. Qu’était-il arrivé au sien ? Que lui était-il arrivé avant même ? Pourquoi sa mère l’élevait seule ? Et depuis quand ? Où était-elle née ? Où avait-elle passé sa toute petite enfance ? Je ne savais rien de son court passé, mon père ne m’en avait jamais parlé, ainsi que Jill et Villemo. Me cachaient-ils quelque chose ? Ou sa vie était-elle si misérable qu’elle n’osait pas en parler ? En avait-elle honte ? Cette vie était-elle la cause de cette tristesse qui se peignait sur son visage chaque soir ? Trop de questions sans réponse, c’était à m’en arracher les cheveux. Je ne voulais pas la brusquer. Avant, je l’aurais peut-être forcée à me le dire, mais après ses paroles ce soir-là à la fenêtre, je n’osais pas. Nous continuâmes malgré tout à aller à l’usine désaffectée avec Alphonse. Comme elle m’accompagnait dans la plupart de mes sorties, elle pouvait relater avec moi nos aventures à notre ami. Mais elle me laissait toujours raconter le passage le plus important ou le fin mot de tout ça. Je crois qu’elle faisait ça par respect pour moi ou parce qu’elle m’appréciait. C’était gentil, je devais l’admettre. Puis ce fut vers la même époque qu’elle commença à sourire. Mais pas de petites esquisses comme avant, de vrais sourires. En particulier le jour où Alphonse imita une vieille qui s’amusait à envoyer les pots de fleurs fêlés à la tête des jeunes qui passaient devant sa cabanes en les insultants de drogués. Jill posa d’abord sa main devant sa bouche pour étouffer son rire et finit pas le laisser échapper. Je le l’avais jamais vue aussi joyeuse que pendant ce fou rire, Alphonse finit même par en rougir. Etre ainsi lui allait bien mieux que ce visage triste. A vrai dire, elle changea doucement, ou plutôt, nous dévoila petit à petit sa vraie personnalité. Il faut croire qu’elle laissait derrière elle cette chose qui la bloquait. Elle se montra de plus en plus pleine d’entrain et de vivacité. Elle s’amusait de plus en plus avec nous et participait toujours à nos mauvais coups. Quoique, elle restait cette gamine maladroite qui se rétamait régulièrement. Enfin, plus elle passait dans une rue, plus elle évitait les obstacles qui lui barraient la route. Nous étions toujours fourrés ensembles. Jusqu’au jour où nous rencontrâmes une quatrième personne.

J’avais 11 ans comme Alphonse et Jill 10. Nous étions à l’affut du camion de pêche ultra surveillé qui remontait le seul boulevard à peu près potable du niveau 1. Il amenait la marchandise à nos amis les citoyens pendant que nous, nous mourrions de faim pour beaucoup. Mais souvent, quelques poissons se faisaient la malle, une aubaine pour nous autres les pauvres. Alors nous attendions cachés derrière une poubelle, le temps que les désignés garde du corps passent ainsi que le camion. Et dès qu’ils furent assez éloignés, nous nous jetâmes sur la chaussée défoncée. Comme d’autres manants affamés, nous dûmes faire preuve d’habilité et vitesse pour que l’un des animaux à écailles nous octroie un maigre mais délicieux repas. Et nous y arrivâmes en jouant de notre ruse et de notre jeunesse. Une belle bête que nous partagerions avec notre bon ami et que nous ramènerions victorieux à la maison. Alors que nous allions rentrer chez nous, nous entendîmes des éclats de voix. Nous nous retournâmes et aperçûmes deux espèces de dégénérés bourrés jusqu’à l’os ordonner à une petite fille de leur remettre son gain. Habitués à ce genre de situations, les plébéiens n’y prêtaient guère attention. Nous même, nous ne nous mêlerions pas de cette histoire qui ne nous concernait pas.

-On n’y v/

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que déjà Jill se dirigeait vers les deux hommes, tenant dans sa main une planche ramassée par terre. Evidemment, nous la rappelâmes, inquiets de ce qu’elle pourrait tenter à leur encontre. Et nous avions raison. Sans prévenir, elle brandit son arme et en donna un violent coup derrière la tête d’un des deux types, assez pour le faire se pencher et se frotter la tête. Elle essaya de faire de même avec l’autre, mais il esquiva au dernier moment. Il attrapa le bout de bois et tira dessus pour la faire lâcher. Et quand elle fut désarmée, elle donna un coup de pied bien placé à l’agresseur. De peur que l’autre charogne alcoolisée n’intervienne, nous nous jetâmes sur lui. Après quelques attaques par-ci par-là, j’attrapai le poignet de Jill et la tira hors de la merci de ces hommes. Elle fit de même avec l’autre fille qui fut contrainte de nous suivre. Nous courûmes aussi vite que nos jambes nous le permettaient et enchainâmes les ruelles de plus en plus vides et sombres. Lorsque nous nous sentîmes en sécurité et que j’eus repris ma respiration, je me mis à l’engueuler, encore sous le choc. Habituellement, elle ne se faisait pas trop entendre quand je la disputais, mais là, elle se tint devant moi et me gronda dessus, visiblement très irritée. Elle m’expliqua qu’elle ne pouvait pas rester insensible face à ce genre de comportement, qu’elle se sentirait pleine de remords. Qui sait ce qu’il serait arrivé à cette fille, dans ce quartier où on tuait et pillait pour le plaisir. Alors si elle pouvait sauver une vie ou même voir quelqu’un sourire en ce lieu ou plus rien n’avait d’importance que le petit fait de subsister, elle le ferait. Elle semblait si déterminée, ses paroles étaient si profondes que je fus incapable de riposter. Ses yeux brillaient et ses poings étaient serrés. Un peu plus petite que moi, elle plongeait son regard émeraude dans le mien. Elle n’avait que 10 ans mais déjà un grand sens de la justice et une haute opinion de la vie. Et je respectais ces idées plus que tout, les trouvant courageuses et braves. Certes, assez idéalistes et peut-être puériles sur les bords, mais jamais ridicules. Alphonse, après cette scène, s’approcha de l’autre fille. Elle était un peu apeurée mais semblait aller bien. Elle se nommait Adrianne.

Nous ramenâmes Adrianne chez elle et fîmes sa connaissance le long du trajet. C’était une petite fille brune de deux ans ma cadette très gentille et douce, elle possédait un beau sourire, pleine de gaieté et énergique. Toutefois, il lui arrivait de se montrer timide et réservée. Nous la trouvions très sympathique et décidâmes de l’intégrer dans notre groupe de joyeux lurons. Elle accepta sans hésiter, n’ayant pas d’amis. Entre elle et Jill ce fut le coup de foudre, elles s’entendaient à merveille et devinrent de très bonnes amies. Le caractère de plus en plus affirmé de Jill s’accordait très bien à la douceur d’Adrianne. Quant à Alphonse, il était évident qu’il succombait au charme de la demoiselle rousse qui partageait ma chambre. Il rougissait quand elle le complimentait et l’évoquait souvent lors de nos conversations entre « hommes ». Elle cependant, elle ne remarquait rien. Plus le temps passait, plus elle devenait une forte tête. Toutefois, plus nous grandissions, plus elle développa une certaine agressivité. Dès qu’elle voyait quelqu’un en difficulté, elle fonçait tête baissée pour l’aider, mais aussi pour lui faire la morale, aussi bien adultes qu’enfants. Et doucement, nous nous fîmes connaitre au niveau 1. Il n’était pas rare de croiser notre petite bande flâner dans les rues. Parfois nous nous retrouvions dans des situations insensées en suivant Jill. Puis doucement, l’usine ne nous suffit plus. Nous avions entre 14 et 12 ans et nous rêvions comme beaucoup des étages supérieurs. Nos parents à chacun nous avaient interdits de monter au-delà du niveau 2, et encore, souvent l’un d’entre eux nous accompagnés. A croire qu’il était plus dangereux de vagabonder en ces lieux paisibles qu’ici où régnaient la déchéance. Notre mère était la plus réfractaire à cette idée d’ascension. Et à chaque elle jetait un regard noir à Jill qui paraissait complétement perdue. Alors, le soir, nous discutions, toujours devant cette fenêtre. Nous rêvions de richesse et de grandeur. Toutes ces choses que nous ne connaissions pas qui nous faisaient envie. Quand nous allions à l’étage du dessus, nous voyions toutes ces personnes bien habillées, ces logements confortables, cette nourriture dont nous ne connaissions pas le goût. Et quand cette vision de rêve nous épuisait, nous allions nous coucher, des images plein la tête. Toutefois, il n’était pas rare que Jill me retienne pour que je reste un peu plus longtemps avec elle. Et quand j’insistais, fatigué, je voyais des petits paquets de larmes se former au coin de ses yeux. Alors je me frottais les yeux et discutais avec elle encore et encore. J’adorais passer ces moments où nous nous confions l’un à l’autre sans retenue. Enfin, à ce jour, j’adorais Jill tout court. Elle m’expliqua entre autre qu’elle faisait toujours les mêmes rêves et cauchemars. Vêtue comme une petite princesse, elle chantait devant ses parents ou jouait du piano. Parfois, elle dansait avec son jeune prince blond dans une grande salle de bal entourés de convives, souriante, joyeuse, vivant dans le faste et les paillettes. Quand elle me raconta ça, je ne pus m’empêcher de ricaner et elle me frappa derrière la tête en me disant qu’elle était sérieuse, mais ne pouvait s’empêcher de sourire à son tour devant ce rêve stupide. Elle en faisait d’autres dans le même genre et s’avouait heureuse quand elle tombait dessus. Elle se mit à trembler et baissa la tête quand elle entama sur ses cauchemars. Cette fois, elle voyait des hommes en noirs entrer chez elle, tout détruire, saccageant son petit paradis, frappant ses proches, brisant son quotidien, la bâillonnant, manquant de l’étouffer et la jetant dans une voiture, puis plus rien. Elle frissonna et manqua de s’étrangler en prononçant le dernier mot. Jamais, non jamais je ne la vis aussi faible que ce soir-là. Doucement je la pris dans mes bras pour la calmer. Je me promis alors de lui créer de magnifiques souvenirs afin qu’elle oublie toutes ces horreurs qui la tourmentent toutes les nuits.

- Aujourd’hui, nous allons au niveau 3 !

Jill nous sortit ça une matinée, alors que nous discutions tranquillement dans notre usine. Cela nous semblait aberrant, nous qui avions à peine le droit de poser le pied au niveau 2. Mais sa détermination était inébranlable, elle voulait monter et voir de la ville. Dans un sens, cette idée nous excitait et de l’autre, elle nous effrayait. Nous n’étions que les pauvres de la société, les ratés, les rejetés, nos vêtements étaient sale, troués, nous n’avions pas bonne mine et les cheveux ternes. Rien ne les attendaient là-bas, on ne voulait pas de ces misérables dans les beaux quartiers. Mais Jill ne voulait rien savoir, son désir de découvrir de nouvelles choses prit le dessus. Oui, elle nous guiderait aux frontières de la richesse. Son discours fut si convaincant que nous nous laissâmes allés. Soit, nous irions au troisième étage. Nous empruntâmes les chemins que nous connaissions bien après avoir revêtis nos plus beaux vêtements. Nous nous faufilèrent à travers les passant, dépassèrent des citoyens qui se rendaient au même endroit que nous et, toujours poussés par la jolie rousse, osâmes monter. Plus nous nous dirigions vers notre but, et plus le monde devenait lumineux. Jamais les rayons du soleil nous avaient parus si éblouissants et nous nous extasions face à ce spectacle inconnus. Enfin au troisième étage, nous restâmes totalement bouche bée, pour ne pas dire sur le cul. Une boutique aux proportions exagérées d'un côté, des étendues verdoyantes de l’autre. Quel endroit fascinant, quel endroit exaltant. Nous tournions sur nous-même imitant des girouettes ne sachant où donner de la tête. Nos mirettes en prenaient un sacré coup. Alors qu’Alphonse, Adrianne et moi gobions des mouches, après un court moment de découverte, Jill sourit en coin, fière de nous avoir emmenée jusqu’ici. Puis elle vint vers nous et nous poussâmes afin de se balader un peu. Si nos parents savaient ça… Nous n’avions pas d’argent à dépenser mais comprenions parfaitement que les citoyens et les riches viennent liquider leur fric sans compter. Et nous les envions vraiment. Nous nous arrêtions ici et là, collant nos nez sur les vitrines toutes propres, nous faisant dévisager par les flâneurs du dimanche qui nous méprisaient. Il n’était en effet pas compliqué de connaitre notre provenance. Mais qu’importe, leurs médisances ne nous touchaient pas. Pendant que nous jetions des coups d’œil ici et là, Jill disparut soudainement pour foncer dans une boutique de vêtements. Les yeux plein d’étoiles, elle tenait fermement une veste orange. Cette couleur qui ne sied à presque personne l’avait véritablement ensorcelée. Je regardai le prix pour pleurer, mais pire, je manquai de m’étouffer. Pour qu’elle arrête de se faire du mal, je lui demandai de la lâcher, mais rien à faire, ses doigts agrippaient fermement la veste, ne voulant se desserrer. Alors que j’essayais de la résonner, l’un des vendeurs vint vers nous, posa sa main sur le porte manteau de la veste et poussa violemment Jill en arrière afin qu’elle la lâche. Il la poussa si fort que je la rattrapai au dernier moment avant qu’elle ne tombe. Il épousseta le vêtement et le remit en place, puis son regard hautain se posa sur nous et il nous demanda de déguerpir vite fait, que des individus de notre espèce n’avait pas leur place ici. Evidemment, cette remarque m’irrita du plus haut point, mais qu’y pouvions-nous. Je soupirai et dit à Jill de rejoindre les autres. Mais je fus marqué par cette incompréhension, mais aussi cette haine que je pouvais lire dans ses yeux. Elle avait l’air étonné par ce comportement et voulait lui faire ravaler ses paroles dédaigneuses. Mais j’insistai et elle se redressa toute en se dégageant de mes bras. Elle bouillonnait de rage, je le sentais, nous le sentions. De peur qu’elle n’étripe le prochain riche qui lui ferait une remarque bien déplacée, nous décidâmes de retourner chez nous, là où nous passions inaperçus. Notre amie rousse se comporta comme d’habitude tout le long du voyage, mais ses sourires étaient aussi faux que ceux d’une poupée qu’on aurait décapitée. Quand nous fûmes arrivés dans nos quartiers, nous nous rendîmes dans notre QG. Là, elle encastra son poing dans un pan de plâtre à s’en faire saigner. Nous nous précipitâmes pour la calmer et essuyer le sang qui dégoulinait le long de sa main.

- Je vous promets…

Alors que nous lui faisions un pansement de fortune, nous la regardâmes, attendant la suite.

- Je vous promets qu’un jour, nous connaitrons le quatrième étage et feront taire ces insipides fortunés !

Elle serait tellement son poing que le tissus s’imbiba d’un afflux de sang. Oui, elle était prête à tout pour changer les choses.

Jill Strömblad ~  Ol8j5

Elle nous expliqua en long en large et en travers qu’elle avait la vive intention de retourner à la boutique de vêtements et de dérober la veste, ce qui nous paraissait impossible. Si l’AdMakt ne rodait pas au premier étage, il en fourmillait au-dessus. Mais qu’importe, elle se promit d’y arriver. De toute façon, elle ne l’obtiendrait jamais autrement au vu du prix. Je lui demandai si elle s’en souvenait et elle me répondit que non. Pourtant, pour nous les pauvres, il était très excessif. Elle soupira et quitta la caisse sur laquelle elle était assise. Ce jour-là, nous discutions dans une petite ruelle principalement côtoyée par les chats errants. Il faisait une chaleur étouffante, mais ici, l’air était certes un peu humide, mais surtout frais. Alphonse et moi, nous nous lancions une vieille balle de baseball dégotée près du port pour passer le temps. Parfois nous faisions des passes à Adrianne. Quant à Jill, elle détestait qu’on lui lance des trucs. Encore une de ses manies qu’on ne comprenait pas. Ca expliquait son manque de motivation pour jouer au ballon plus jeune. Sauf que mon homologue masculin omit ce petit détail et décida de lui lancer en l’interpellant. Il n’y avait pas mis de force et la trajectoire fit même une cloche, mais elle ne tendit même pas le bras et l’évita juste assez pour que celle-ci ne lui atteigne pas l’œil. Elle se pencha en avant, la main sur le front en insultant de tous les noms cet idiot d’Alphonse qui ne savait plus où se mettre. La petite brunette posa sa main sur l’épaule de Jill et tenta de voir si elle n’était pas blesser. C’est que ça fait super mal une balle comme ça ! Solidarité masculine, je défendis mon pauvre ami qui culpabilisait. Après tout, elle aurait pu facilement la rattraper cette balle malgré sa maladresse. Puis elle se redressa et me jeta un regard noir et se plaignit de la future bosse qui apparaitrait sur son front. Je soufflai et pour rassurer ce pauvre Alphonse qui pensait presque l’avoir tuée, je m’approchai d’elle et lui demandai combien avais-je de doigts. Elle repoussa ma main en disant que j’étais ridicule, mais je persistai. Elle me pria d’arrêter. Inquiet, je lui ordonnai de me répondre. Jill détourna la tête, les lèvres pincées. Elle attrapa mon bras et approcha de très près ma main.

- Trois.

Ce fut en ce jour de forte chaleur que nous apprîmes la vision désastreuse de Jill qu’elle nous cachait, comme sa mère d’ailleurs. Elle ne voyait que les contoures grossier de loin et les couleurs. Sans diagnostic exact, ça ressemblait à de la myopie. Une myopie qui expliquait sa maladresse légendaire.


Pour ses 15 ans, nous nous rendîmes dans l’une des déchèteries du niveau à la recherche d’un cadeau. Si Adrianne lui trouva un collier cassé plutôt joli, Alphonse lui lui offra un petit canif qui, vu l’odeur, devait provenir des égouts. Elle déploya la lame et commença à l’agiter tel un épéiste du temps des rois. Le mien, je ne lui donnai qu’en fin de journée. A vrai dire, j’en avais plusieurs. J’avais en effet dégoté plusieurs paires de lunettes plus ou moins abîmées qui n’avaient apparemment pas étaient recyclées. Elle ne me parut ni déçue ni extrêmement contente. Elle qui faisait la fière devait s’abaisser à choisir une paire de lunettes. Mais elle se prêta au jeu et en essaya plusieurs, imaginant les anciens propriétaires potentiels. Elle les élimina toutes les unes après les autres. Quand soudain, son expression changea. Elle les retira immédiatement. Je lui conseillai de les essayer à nouveau, ce qu’elle fit en rechignant. Je pris ses joues entre mes mains et leva son visage. C’était évident, elles lui allaient. Jill tourna à 360 degrés, s’arrêtant sur nos deux amis afin de les examiner et les retira encore.

- Le monde est plus beau sans…

Toutefois nous l’obligeâmes à les garder et elle accepta de les avoir en permanence sur elle, les enfilant de temps à autre. Ainsi elle redécouvrit notre milieu de vie chaotique. Elle me confia que cette vision lui plaisait davantage floue, ce que je comprenais. Par une heureuse coïncidence, mon père lui ramena des lunettes d’aviateur trouvées à son travail. Un cadeau qui lui plut beaucoup car elle symbolisait son désir de liberté. Pour lui faire encore plus plaisir, il démonta les gros verres de la paire de vue pour les assembler dans son nouveau cadeau. Ainsi, elle se promènerait avec sans difficulté. Heureuse, elle lui sauta au cou. Pendant tout ce repas un peu plus couteux qu’à l’accoutumé, nous rigolâmes et chantâmes. Voir mon père si gai me réchauffer le cœur. Cette famille, je l’aimais plus que tout au monde, aussi bien mes parents que ma sœur.

Le lendemain nous eûmes beaucoup de mal à nous lever, fatigués par la veille. Villemo ne travaillait pas et nous en profitâmes pour rester à la maison avec elle. Jill passa une bonne partie de son temps à contempler ses cadeaux, jouant avec le canif par moment. Pour remercier Alphonse, elle lui avait fait un bisou sur la joue. Jamais il n’avait était aussi rouge de sa vie ce brave garçon. Elle m’affirma qu’elle nous ferait aussi de beaux cadeaux à nos anniversaires, surtout quand nous serions riches. Je voulus alors savoir qu’elle serait le premier objet qu’elle achèterait une fois fortunée. Elle réfléchit et se lamenta de ne pas encore pouvoir acheter cette veste orange qui lui faisait temps envie. J’aurais dû m’en douter. Je m’apprêtais à répondre à mon tour mais un bruit de verre cassé me coupa dans mon élan. Nous tournâmes la tête vers la source et vîmes Villemo toute tremblante.

- Vous êtes montés au troisième étage ?

Eh merde, la bourde. Jill tenta de s’expliquer mais notre mère s’enflamma. Alors ma soeur voulut s’excuser, mais elle ne lui en donnait pas l’opportunité. Elle la pria de se calmer mais la belle secrétaire ne voulait rien entendre, trop furax pour nous écouter. Dans un excès de colère, elle gifla Jill qui se retrouva complétement ahurie. Puis, comprenant que ce n’était pas le moment de la résonner, se dirigea vers notre chambre. Moi, j’étais coupable, comme elle, mais avant de la rejoindre, je ramassai le verre brisés qui jonchait le sol et conseillai à Villemo de reprendre ses esprits en lui demandant pardon. Nous passâmes le reste de la journée enfermés, plus ou moins silencieux. Jamais, non jamais elle ne l’avait vue aussi énervée. Mais surtout, nous ne comprenions pas la raison de tout ça. Nous n’avions rien fait de mal, non rien, juste visité notre propre environnement. Et puis zut, Jill trouvait qu’elle n’avait pas s’excuser, elle n’avait fait que satisfaire son besoin d’aventure et sa curiosité, personne n’avait le droit de lui interdire ça. Non personne… Le soir, nous mangeâmes dans un silence total que mon père ne comprenait pas. Et quand nous retournâmes directement dans notre chambre, Villemo fondit en larmes. Ces pleures nous déchiraient, mais nous étions incapables de les comprendre et donc, de la réconforter. Toutefois, Jill n’aimait pas cette situation et décida de retourner voir sa mère deux heures plus tard, me trainant avec elle. Mais quand nous nous approchâmes de la pièce à vivre, nous surprîmes une conversation entre nos parents. Villemo ne supportait plus le poids de ce secret qui la rongeait un peu plus chaque jour. Elle avait un féru besoin d’en parler, de se délivrer une bonne fois pour toute. Mentir aux siens la détruisait. Mon père lui tenait les mains en signe d’amour.

- Jill et moi n’avons pas toujours vécues au premier étage…

Sa voix était tremblante, elle avait du mal à continuer.

- Avant de te rencontrer, j’ai été mariée… et je le suis toujours d’une certaine façon… Mais tu sais, pour moi il n’y a que toi maintenant, sois en certain.

Elle soupira et reprit :

- Mais c’est vrai, je suis mariée officiellement, mais mon époux a disparu il y a 9 ans et je n’ai aucune idée d’où il se trouve aujourd’hui… ni même s’il est encore en vie…
- Que s’est-il passé il y a 9 ans ?
- Eh bien… Avant de venir ici il y a 9 ans, Jill et moi, ainsi que mon époux, vivions au quatrième étage parmi les nobles de Niflheim.

Cette phrase résonna dans nos crânes et nos esprits se vidèrent de toute autre pensée.

- Tu… tu étais noble ?
- Oui. J’ai épousé Frédérick Strömblad à l’âge de 20 ans par un mariage arrangé. Nous ne manquions d’absolument rien, et vivions dans la plus grande prospérité. Je l’aimais bien mais je ne peux pas dire que j’en étais folle amoureuse. Enfin… cinq ans plus tard, Jill est venue au monde. Un trèèèès beau bébé dont nous étions fiers même si la famille de Frédérick aurait préféré un garçon. Alors, pour les satisfaire, nous lui avons trouvée un fiancé. Mais pas n’importe qui, un garçon appartenant à l’une des familles de Patriciens. Cela dit, ce n’était pas le premier fils, ni même celui du chef de famille, mais celui de son frère. Elle passa de l’enfant tout juste acceptée à l’enfant adorée. Seul l’intérêt comptait dans cette histoire, ce qui, bien entendu, ne me ravissait pas. Nous participions aux soirées mondaines régulièrement et Jill jouait avec son petit fiancé. Ils étaient vraiment adorables, de vrais anges. Mais notre bonheur n’a pas durée longtemps.

Elle fit une pause avant de reprendre.

- Je ne le savais pas, mais Frédérick était mêlé à des affaires douteuses. Des virements sans réel motif, des placements sans queue ni tête. Au final, il fut accusé de complot contre des dignitaires plus hiérarchisés. Ce genre d'affaire s’avérait gênant pour le quatrième étage… En pleine nuit, des hommes sont venus chez nous… ils ont ravagé notre maison, nous ont arraché nos biens… nous fûmes bâillonnés… Frédérick fut séparé de nous et depuis… je ne l’ai plus jamais revu… Quand le soleil se leva, nous étions dans un endroit inconnu… nous venions d’arriver au premier étage. Je fus obligée de changer de nom et interdite de troisième étage ou plus, au cas où je rencontrerai quelqu’un de familier. Mais grâce à mon ancienne influence, on me trouva un petit boulot chez un médecin du deuxième… Notre existence là-haut fut effacée en une nuit. D’après ce que j’ai compris, ils prétendent depuis ce jour que nous avons quitté Niflheim pour une autre grande Mégapole.
- Et Jill, elle n’a pas l’air très perturbée par cette histoire ?
- Ah Jill… après un coup reçu à la tête alors qu’elle se débattait, elle perdit connaissance. A mon sens, n’a pas de souvenirs de cette époque. En même temps elle n’était pas très grande. Mais ce qui fut le plus critique après tout ça fut sa vue. Je ne sais pas ce que l’homme toucha en voulant la calmer, mais à son réveil, elle voyait très mal. J’ai longtemps cherché à économiser pour lui trouver une paire de lunettes, mais avec les différentes dépenses quotidiennes... Alors elle apprit à faire sans.
- Et ton époux ?
- J’ai tenté de le retrouver par la suite, mais sans succès, je ne sais pas où il est. Jill se souvient à peine de lui… de même pour son fiancé ! Officieusement ils ne le sont plus, mais officiellement…

Ce récit fut pour moi un véritable, que dis-je, un incroyable, un invraisemblable choc. Alors comme ça Jill appartenait en vérité à la noblesse de Niflheim ? En elle coulait le sang de … Impossible, mais tout ça expliquait ses cauchemars, ainsi que certaines de ses manières qu’elle avait à notre rencontre. Tout de même, cette histoire n’était pas facile à avaler. Je baissais les yeux pour voir quel effet cette révélation avait eu sur Jill. La bouche à demi ouverte et les yeux exorbités, inutile de préciser que cette nouvelle l’avait complétement secouée. Je voulus lui prendre la main pour la soutenir mais n’en eus pas le temps. Elle serra les dents et courut jusqu’à la porte de la maison qu’elle ouvrit à la volée. Pour une fois, elle n’était pas coincée. De peur qu’elle ne fasse une bêtise, je la suivis, et comprit immédiatement où elle allait : l’usine. Mais elle ne se réfugia pas dans notre coin habituel, non, mais sur une terrasse extérieure qui partait en ruine. Plus endurante que moi, je finis à moitié mort, le souffle court quand je la rejoignis. Au-dessus de celle-ci, la vue y était assez dégagée. Je m’avancai à sa hauteur, posai ma main sur son épaule et levai aussi les yeux. Mais le silence qui régnait me pesait. Je ne savais plus quoi dire, ni même quoi penser. A mon avis je ne réalisais pas encore, tout simplement.

- Quand je pense qu’un fringuant et riche jeune homme t’attend là-bas !

Ooook je sais, c’était nul de lui sortir ça, mais ça avait le mérite ne pas être trop sérieux et donc de ne pas plomber encore plus l’ambiance. A moins qu’elle trouve ma réplique ridicule et lourde… Ouais… j’aurais dû me taire.

- Pfff… - fit elle un petit sourire aux lèvres – Que veux-tu que je fasse d’un bras cassé chouchouté depuis sa naissance ?!?!
- Que vas-tu faire ?
- Que veux-tu que je fasse ?

Ouais, que pouvait-elle y faire après tout, ma question était stupide. Elle me repoussa et leva son poing fermé vers moi.

- Nous, on méritera notre richesse et notre respect ! Pas besoin d’un petit prince, ni de personne d’autres.

Je lui rendis son sourire et l va à mon tour mon poing afin qu’il rencontre le sien et scelle notre promesse.

Nous comprenions à présent les inquiétudes de Villemo et lui demandâmes pardon. Elle qui avait eu si peur en voyant Jill s’enfuir de la maison, elle fut si soulagée quand nous rentrâmes. Toutefois, ma sœur ne lui promit pas de rester au premier étage, non, mais d’être prudente. Oui, car rien ni personne de lui ferait changer d’avis. Devant tant d’ambition et de détermination, notre mère accepta. Après tout, quel souvenir avaient-ils de cette enfant de 6 ans ? Mais pour éviter qu’on ne la reconnaisse, Jill eut une idée totalement farfelue. En retournant un jour au second étage, elle trouva près des poubelles dans une ruelle des stocks de teintures pour cheveux jetés régulièrement par un coiffeur car ils approchaient la date limite. Nous, particulièrement, cette pseudo « date de péremption » n’avait pas de réel sens. Alors elle les ramena chez nous, demanda à Adrianne de lui couper les cheveux et décida de se les teindre… en vert ! Cette couleur que PRATIQUEMENT personne ne portait composait la plus grande partie du stock. Et chaque semaine depuis ce jour, elle alla chercher ces cartons de teintures pour renouveler sa couleur. Cette décision nous surpris vraiment, surtout Alphonse qui perdit sa belle rousse. Mais bon, ça avait le mérite d’être original. Vers l’âge de 17 ans, nous commençâmes à chercher un vrai travail et non ces petits boulots d’une journée que nous faisions jusqu’à présent. Le rêve de Jill était de trouver un emploi au Casino au début… Décidément, elle visait toujours trop haut. Elle pensait qu’il fallait être ambitieux dans la vie, mais moi j’avais peur qu’elle n’y trouve que déception. En attendant, elle amusait les enfants déguisée en clown dans les rues du second étage engagée par un cirque pour en faire la promotion. Sa chevelure aux allures de pelouse lui permettait d’éviter la perruque qui gratte. Une boule rouge sur le nez, un maquillage extravagant, une salopette trop grande, des chaussettes montantes et une paire de chaussure à talonnettes constituaient son costume. Comme tous plébéiens, elle était payée une misère, mais ce travail lui plaisait. Au moins elle était au contact des gens et adorait les enfants. Quant à moi, j’enfilais la tenue de l’ouvrier et aidait mon père dans ces différentes tâches. Alphonse me suivit lui mais Adrianne devait s’occuper de ses frères et sœurs. Jill se trouva d’autres jobs comme livreuse et économisa pendant 2 ans pour réaliser son premier rêve, se payer sa veste orange. Bien entendu, une partie de l’argent servit à nous nourrir et à payer les quelques médicaments quand Villemo attrapa une grippe qui la cloua au lit pendant des mois. Et avec de la patience et surtout en se servant ici et là dans le porte-monnaie des passants, elle réussit à se la procurer. Mais cette nouvelle veste ne voulait pas dire que notre situation s’arrangeait. Nous vivions toujours près du ghetto dans notre dite maison de trois pièces et un petit couloir tombant un peu en ruine. Nous nourrir n’était pas toujours simple, ni nous chauffer, surtout en hiver. Mais étrangement, cette veste orange et cette chevelure verte nous donnait la force d’avancer, du baume au cœur. Ces couleurs vives étaient très inhabituelles dans notre étage et à plusieurs reprises on tenta de lui arracher de sur le dos, mais elle la défendait comme la chose la plus précieuse qu’elle possédait. Si bien, qu’il devint courant de voir cette tâche orange se balader dans les rues sombres et crasseuses. Et quand je la retrouvais dans les rues du second étage avec Alphonse, je la voyais rigoler avec les bambins autour d’elle. Toutefois, l'amoureux secret se mettait souvent à rire quand il la voyait maquillée et vêtue de la sorte. Dans ces cas-là, elle lui faisait une prise de catch, ce qui avait le don d’amuser la galerie. Rarement les gamins citoyens et plébéiens venaient la voir en même temps, après tout la lutte des classes restaient d’actualité. La journée elle avait droit aux petits de familles dites moyennes ou aisées et le soir à ceux de familles modestes et pauvres qui cherchaient du réconfort. Elle ne faisait pas seulement les divertir, elle parlait avec eux et les écoutait.

- Moi je veux devenir pianiste !!
- Et moi astronaute car j’adore les étoiles !
- Euh, moi j’aime bien les chevaux, j’en veux plein !
- Moi je veux faire comme mon papa à l’AdMakt !
- Intéressant, c’est bien tout ça !
- Et toi Jill, tu veux faire quoi plus tard ?
- Moi ? Eh bien…

Elle hésita à dire « Dirigeante de Niflheim » pour rire, mais se retint.

- J’aimerais être pilote !

Ca gagnait bien et ça permettait de voir du monde ~

Jill Strömblad ~  33e6gs3




Derrière l'écran

Pseudo : Sif !
Age : 18 ans ~

J'ai découvert ce forum il y a quelques temps déjà... mais j'ai perdu l'adresse. Donc quand je suis tombée dessus par hasard il y a une semaine, j'étais bien contente ! ^^
Source de l'avatar : GUMI (Megpoid) - Vocaloid
Niveau RP : Eh bien, je dirais entre 400 et 900 mots (750-850 souvent) !
Votre point de vue sur le forum : Il est tout beau tout beau ! :3 La page d'accueil est bien travaillée ! ^^ (La vidéo roxxx ! Je suis fan de la musique !! et puis on voit plein de fois Shizuo Heiwajima <3)
Avez vous signé le règlement ? Oui chef !


Dernière édition par Jill Strömblad le Dim 26 Aoû - 16:47, édité 2 fois
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Rits-u

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MessageSujet: Re: Jill Strömblad ~    Jill Strömblad ~  Icon_minitimeSam 25 Aoû - 7:55

Bienvenue, un très bon début de fiche *^* on va enfin avoir quelques plébéiens sur le forum, en tout cas je te souhaite encore la bienvenue, hâte de lire ta fiche terminé =^^=
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Jill Strömblad

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MessageSujet: Re: Jill Strömblad ~    Jill Strömblad ~  Icon_minitimeDim 26 Aoû - 16:51

Merci ! :3

Voilà j'ai fini ! ^^
*croise les doigts pour que ça soit bon* >.<
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Rits-u

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MessageSujet: Re: Jill Strömblad ~    Jill Strömblad ~  Icon_minitimeLun 27 Aoû - 8:23

Tu es validée!

En tout cas, on ne peux pas dire que ta fiche est vide X3
Y'a juste eu un petit bug de code que je viens de réparer, sinon tout est bon !
Et j'aime beaucoup les petites images de ta bio X3

Tu peux maintenant venir recenser ton avatar mais aussi poster ta fiche de lien et ton suivi de RP
Tu peux aussi, si tu veux, venir faire une demande de RP ainsi qu'un demande de rang et une demande de logement

Ton numéro d’identités est #3181101S
Bienvenue A Niflheim ~
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Jill Strömblad

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MessageSujet: Re: Jill Strömblad ~    Jill Strömblad ~  Icon_minitimeLun 27 Aoû - 12:26

Merciiiiii ! :D
(J'ai tendance à écrire beaucoup pour les histoires ^^' et merci pour les images !)
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MessageSujet: Re: Jill Strömblad ~    Jill Strömblad ~  Icon_minitime

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